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Tentons de le dire
en un raccourci. C'est un espace vectoriel dans lequel toute suite de Cauchy
converge, ou, pour le dire d'une autre manière, dans lequel
le critère de
Cauchy est vérifié. Ce
critère, Cauchy l'avait découvert
pour les suites numériques (et il aurait
été
bien en peine de le démontrer, la notion de nombre
réel
n'ayant été dégagée
qu'ultérieurement), en observant, dans un premier temps, que
si
une suite converge
peuvent
être rendus plus petits qu'une quantité arbitraire (que l'usage fait souvent désigner par epsilon),
à partir d'un rang N
, qui ne dépend que de epsilon.
ça, c'est très facile... mais Cauchy avait eu l'audace de conjecturer qu'inversement, une suite ayant cette propriété converge. C'est ce qui explique le choix du mot complet, sur lequel se base le malicieux jeu de mots de Laurent Schwartz : les suites ne peuvent plus "s'échapper", à la limite, de l'ensemble considéré. L'exemple le plus simple est celui d'une suite de fractions rationnelles convergeant vers ![]() |
C'est depuis cette université que son mentor Hugo Steinhaus (leurs deux noms sont réunis dans un fameux théoèrme) lui a rendu un très bel hommage (texte intégral). La légende de leur rencontre, mais c'est sans doute la réalité, veut que Steinhaus ait été attiré par la discussion de deux étudiants sur un banc, à Cracovie: Banach et Nykodym, rien de moins! Elle est encore plus réelle depuis le 14 octobre 2016, date à laquelle a été inauguré une sculpture représentant les deux étudiants sur leur banc: voir un reportage, et un article développé à ce sujet. En attendant que le Mathouriste, qui avait déjà une grande envie de visiter cette ville, ne réalise son projet de s'y rendre et d'en rapporter quelques souvenirs photographiques. |
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